6e jour [Kiyura x Ritsuka]

Ritsuka ne put s’empêcher de sourire à ses pensées des semaines écoulées. Il y avait fait la rencontre d’un homme, Kiyura Kougaka, autour du 5 Mai. Soit il y avait 3 semaines de ça déjà. Étant de nature extravagante par moment, le neko l’eut embêté, taquiner et pousser comme il le fit avec tout ceux qui osaient –oui, oser était le mot- le comparé à un truc de petit, ou tout simplement le taquiner sur sa taille. Il détestait cela, mais… lorsqu’on était proche de lui, il n’en faisait pas tout un plat.

Chaton. Ce fut le premier surnom qu’il reçut de la part de cet idiot. Idiot qui lui plaisait bien, il fallait l’avouer tôt ou tard. Il ne se souvînt plus comment précisément, mais il avait terminé par lui raconter son histoire sur sa famille décédée.. et l’humain eut fait de même, par rapport à son défunt Amour, Sam. Oh, le petit récit que lui raconta Kiyura l’avait touché à deux reprises. Soit le nombre de fois qu’il eut entendu parlé de ce Sam en question.

Durant plus de 2 semaines, l’hybride le cotôya sans ménagement et, de toute manière, l’humain n’eut pas le choix de l’endurer. Ritsuka adorait embêter ses amis, et si une personne lui plaisait sans se l’avouer… c’était encore pire. Et ce le fut. Un mal –ses taquineries- pour un bien –la relation entre lui et Kiyura-.

Car, oui, ils se mirent ensemble, malgré que l’homme sembla hésité pendant plusieurs jours à cette idée. Ils scellèrent leur couple au Parc, alors que le neko eut paniquer et partie de chez le domicile de l’humain, par peur que celui-ci ne voulu plus de lui. Ce qui fut bien le contraire, à la grande joie de Ritsuka.

Au travers de tout cela, Kiyura avait proposé d’apprendre au plus jeune les joies du corps. Bien qu’il en fut gêné à tout les coups, il ne s’en plaignit pas, le plaisir nouveau lui arrachant des frissons à chaque moment.

Vînt finalement, il y a peu, la déclaration de l’hybride pendant un orage. Oh, il n’avait pas crû qu’il lui aurait dit cela, mais.. on ne peut deviné l’avenir.

Il fermit les paupières, souriant béatement :

Lorsque des larmes coulèrent sur les joues de Kiyura, l’hybride sentit son torse se serré à cette vue et, se redressant faiblement, il vînt happer doucement ses lèvres des siennes en voulant lui faire comprendre qu’il ne le jugeait pas, caressant la lèvre inférieure de son muscle rosé, puis… rompit le baiser, entre-ouvrant ses paupières pour le regarder et murmura un petit, ‘’ … je… je t’aime Kiyu’… ‘’ Il ne sût pas pourquoi il dit cela, enfin oui, mais il avait eu envie de le dire.*


C’était il y a 5 jours de cela. Et maintenant, il était officielement le copain – l’amoureux – de Kiyura Kougaka.

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Les rayons du soleil m’agressèrent l’iris de mes yeux en travers de mes paupières, ce qui m’arracha un long grognement de mécontentement, un bras se glissant par-dessus mon visage aussitôt. Je ne savais pas l’heure, et cela m’était égal pour le moment : un soupire bruyant s’échappant de mon nez, ainsi qu’un petit geignement.

''Hmnnn…. '' fis-je en roulant sur le ventre, mon oreille droite tressaillant.

Kiyura était-il levé, lui? Mes prunelles noisette se dévoilèrent peu à peu alors que je soulevai mes paupières, le nez enfouit dans l’oreiller moelleux. Il dormait. Un sourire étira faiblement mes lèvres tandis que je posai une main contre le matelas pour me soulever doucement, tentant de ne pas trop faire bouger le lit, ainsi que le corps de mon amoureux. Je passai l’une de mes jambes, celle de droite, par-dessus ses hanches pour être ainsi étendu sur lui, le visage contre son cou.

Je ne savais pas s’il s’était réveillé, mais il semblait calme pour le moment. Prenant la couette, je la tirai par-dessus nous un peu plus en ronronnant faiblement, le rouge montant sur mes pommettes alors que je m’étirai pour déposer un faible baiser contre sa mâchoire, sa joue, et finalement sur ses lèvres.

Ma main vînt caresser du bout des doigts l’épaule nu de l’homme, ma gêne toujours présente alors que je m’efforçai à l’oublier, puis je la descendis un peu plus pour aller faire le même geste sur le torse chaud de Kiyura, ma queue ondulant fébrilement sous la couverture.

Je me retirai alors pour le laisser dormir, allant placer les rideaux convenablement pour ne pas laisser de lumière pénétrer dans la pièce et, ni une ni deux, je fus à la cuisine, baillant lourdement et m’étirant sur toute ma longueur.


Un déjeuner au lit, il devrait aimer… Ou plutôt non, un déjeuner après le réveil. Je m’affairai à faire cuire des crêpes au chocolat, y plaçant des morceaux de fraises et de bananes dans l’assiette –pour les déposer sur les crêpes, mais seulement lorsque nous mangerions-, puis je fis cuir du bacons aussi. Je mis le tout dans le micro-onde –sans l’enclencher, simplement pour garder tout cela au chaud-, puis je revîns après 20 minutes à la chambre. 8h12 du matin, qu’affichais l’heure.

Je grimpai sur le lit pour la seconde fois doucement, allant me coller lentement à lui et ma main reprit sa place contre le torse de Kiyura, caressant la peau chaude et frôle par moment l’un de ses mamelons sans le faire par exprès. Je penchai mon visage vers sa gorge que je mordillai par coups, ronronnant un peu fortement pour tenter de le réveiller lentement. Je lui jetai un coup d’œil, le rouge aux joues tout de même tandis que je descendis ma main jusqu’à son caleçon pour y frôler l’élastique, mes doigts caressant la peau de son aine par moment et j’osai enfin passai ma main sur son entre-jambe, mon visage prenant rapidement de jolies couleurs pourpre. C’était étrange et quelque peu intimidant de sentir son sexe sous ma paume de main malgré le tissus.

Si on lui avait dit il y a un mois qu’un homme, un chaton, allait s’incruster dans sa vie et la changer du tout au tout, hmmm, Kiyura croit qu’il aurait tout simplement passé son chemin sans y porter attention. Impossible de changer sept années en un seul mois. C’est ce qu’il se disait.

Jusqu’à ce qu’il rencontre sa tornade.

Chaton Aka Ritsuka Humano. Ou plutôt le contraire. Il se souvient de leur première rencontre, de sa découverte de ses mignonnes et adorables oreilles de chat, et de son intriguante et maladroite queue. Le petit les cachait constamment, de peur des humains et de leurs violences face à l’inconnu. Mais Kiyu s’en foutait lui de la différence. N’était-il pas lui-même différent de son voisin? Il lui avait volé sa casquette, la portant comme un trophée. Même lorsque le petit n’était pas là.

Il ne sait pas trop comment, mais Ritsuka a réussi à s’intégrer dans sa vie, dans sa maison… dans son lit. Non, ils n’avaient pas couché ensemble, du moins pas encore. Il lui avait plutôt proposé un marché, honnête selon lui. Il avait découvert que Ritsu était vierge, innocent de toutes expériences et lui avait suggéré de l’aider à se faire une base dans le monde du sexe, pour au moins savoir comment satisfaire son homme et connaître les sensations du plaisir. Mais la condition : Ils n’iraient jamais jusqu’au bout, préservant la virginité du petit pour celui qu’il aime. Et sa condition : être en mesure d’aller voir ailleurs.

Seule chose, c’est que les conditions sont belles lorsqu’on en parle, mais plus dur à respecter dans la vie de tous les jours. Et plus ca va, plus Kiyu désire le petit. Au point de le blesser en l’abandonnant à la plage avec des inconnus pour pouvoir profiter d’un jeune blond consentant. Il se sent mal après, essayant de réconforter Ritsu et tout se passe bien… du moins, c’est ce qu’il croit. Le petit tente de le séduire, de le rendre jaloux, et ca fonctionne. Mais sa rage sort autrement. Il va plus loin avec le petit. Pas assez, mais trop. Il y pense jour et nuit, devenant possessif malgré lui. Un jour, il le surprend à embrasser un autre et c’est la goutte qui fait déborder le vase. Il devient méchant, le blessant avec ses mots jusqu’à ce que Ritsuka le fuie.

Mais comment se faire pardonner. En officialisant leur relation. Rien d’amour, non, il n’est pas encore prêt, ne veut pas aimer. Mais plus qu’une simple affection amicale. Le petit s’est frayé un chemin entre les barbelés qui protégeaient son cœur, l’atteignant avec une facilité stupéfiante.

Un soir d’orage, il lui raconte une seconde fois son histoire, mais ne taisant pas la partie plus, personnelle, celle qui fait en sorte qu’il ne veut plus souffrir, donc plus aimer. Il a tué son amour. Son premier amour.

Mais un second est né et c’est un soir d’orage qu’ils se confessent.
O.O.O.O.O.O.O.O

Il dormait paisiblement, bercé par le flot de ses rêves incohérents, avant de sentir un poids sur lui. Pas assez lourds pour le déranger, mais juste assez présent pour qu’il prenne contact avec la réalité.

Ritsuka.

Il sait que c’est lui, reconnaissant son odeur, son poids, sa façon de se coller contre lui. Et son ronronnement.

Il reste détendu, profitant du calme de la matinée. Un doux frisson le réveille encore plus, les lèvres de son amour en étant la cause. Avant qu’il n’ait pu réagir, pas tout à fait dans le monde des vivants, la chaleur, le ronronnement le quitte. Il pousse un soupire, ouvrant les yeux que le temps de voir la queue du petit disparaître dans le cadre de la porte. Il s’étire longuement avant de laisser son corps redevenir mou à nouveau. Il n’a pas le gout de se lever, et pourtant, il faudrait. Ils ont tant de choses à faire ensemble. Ritsu a ses devoirs à faire. Car oui, il a insisté pour que son amour reprenne l’école. Et lui-même avait quelques clients dans l’après-midi. Rien de compliquer, mais quand même. Trop perdu dans ses pensées, il ne se rend pas compte qu’il s’endort à nouveau, le corps complètement détendu. Il ne sent même pas l’autre présence lorsque celle-ci revient, mais son être réagit instinctivement, enroulant un bras autour des épaules de son amour pour le coller encore plus contre lui.

Pour une deuxième fois, il reprend conscience en frissonnant, mais cette fois-ci, ce n’est pas la bouche de Ritsu qui le fait réagir, mais sa main. Sa main qui frole un de ses mamelons, le faisant ériger malgré lui. ET pire, sa main qui descend, descend… continue de descendre. Son souffle devient plus court tandis que ses hanches bougent d’elles-mêmes, voulant approfondir le contact.

-Hmmmmmph

Son bras serre encore son emprise autour de Ritsu, l’obligeant quasiment à s’installer au dessus de lui.

-B’matin.

Un sourire lent et endormi apparaît sur son visage, transformant complètement son expression.

-Tu as une façon plutôt agréable de me réveiller. Tu peux continuer.

Les hanches de Kiyura bougèrent faiblement au contact de ma main et je ne pu empêcher mes pomettes de chauffer encore plus, un frisson me parcourant le dos. Surtout vu le sourire qu'il afficha finalement à ses lèvres : Il était bel et bien réveillé. Je me retrouvai un peu plus contre lui -presque sur lui en fait- alors qu'il ressera son bras autour de ma taille. Il prononça quelques phrases à nouveau, me faisant ainsi mordiller mes lèvres sous la gêne.

'' ... bon matin.. '' dis-je faiblement, ma main étant toujours située contre son entre-jambe.

Maintenant que mon copain avait les yeux ouvert, mon geste m'embarrassait encore plus. Oh, dis comme ça, j'eus l'air d'un agresseur qui profite que son amoureux dorme pour le toucher.... Bon, soit. C'est ce que je faisais!... Grognement mental de ma part avant que je bougeai doucement ma main contre cette partie plus bas du corps de Kiyura, empoignant légèrement le membre par dessus le tissus pour le caresser.

'' .... Hmn? N-non je ne te réveillais pas.... '' dis-je simplement pour dire le contraire, frottant mon nez contre son cou doucement.

Ma main se retira après quelques caresses en surface pour la poser sur son torse, y faisant glisser mes doigts lentement. Il était tout chaud, Kiyura. Il fallait dire que je m'étais levé, donc il était évident que ma chaleur corporelle fut partie pendant ce temps hors des couvertures.

Je secouai ma tête, sortant de mes drôles de pensées, pour reposer mes prunelles noisette sur les siennes, mon oreille gauche se dressant sur mon crâne. Est-ce que je continuais tout cela? Ou je l'embêtais en cessant de le toucher?

C'est en nichant mon visage contre son épaule que je glissai ma main le long de son torse, son ventre et fis le sens inverse plusieurs fois dans de légères caresses, le rouge envahissant mes joues. Cela me prenait du courage pour repousser ma gêne, honnêtement. Je continuai ainsi pendant un moment, mes doigts frôlant quelques fois l'élastique de son sous-vêtement avant d'y insérer l'extrémités de tout mes doigts -sauf mon pouce-. Je n'allai toutefois pas plus loin, remontant ma main le long de son épiderme chaude qui fut son torse.

Je tressaillis de mes oreilles, mon torse se compressant faiblement sous la gêne. Or, j'embrassai la peau de sa gorge timidement en passant ma paume par dessus l'un de ses pectauraux, mes ongles effleurant son mamelon au passage.

Kiyu était parfaitement à l'aise dans la situation, même si ce n'était souvent qu'il se faisait réveiller de la sorte. Rares étaient les fois ou il restait avec son partenaire de sexe. Quoique Ritsu n'était pas seulement un partenaire de sexe, il était beaucoup plus.

-Tu as bien dormi, chaton?

Il a beau donné l'impression d'avoir une conversation tout à fait normale, mais son bassin qui se bouge de lui-même et sa voix légèrement rauque le trahissent. Mais ce n'est pas ce qui le trahit le plus. Non, c'est plutôt son sexe qui se gonfle tranquillement à chaque pulsion de son coeur.
Il lâche un souffle de déception lorsque la main disparaît, une des siennes allant se poser sur la hanche de son amour tandis que l'autre reste sur son dos, le caressant de haut en bas du bout des doigts. Son coeur bat fort sous la caresse de la main sur son torse, au point qu’il se demande si Ritsuka peut le sentir.

-Hm? Tu ne me réveillais pas? Alors que faisais-tu?

Il fait un drôle de bruit ressemblant étrangement à un mélange de ronronnement et de grognement tandis que la main de son amour le caresse de haut en bas. La sienne, celle dans le dos, imite inconsciemment les mêmes gestes, montant et descendant en même temps que celle de l’homme collé contre lui. Lui qui est habituellement plus agressif, se laisse faire, voulant que son Ritsu apprenne à faire confiance à sa capacité de séduction. Mais il doit avouer que c’est plus dure à dire qu’à faire, son esprit lui demandant déjà de basculer le petit corps pour lui faire découvrir les plaisirs de l’amour.

Tous ses muscles se contractent au passage de la main, mais c’est sa respiration qui s’arrête complètement, bloqué dans sa gorge, alors que des doigts traversent la barrière de ses boxers pour descendre le long de son aine.

-Hmmm Ritsu…

Il arque le dos pour amener plus rapidement le contact de son membre tressaillant aux doigts caressant, mais malheureusement pour lui, cette main se retire brusquement, retournant plus haut et lui arrachant un grognement de déception en même temps qu’un frisson de plaisir lorsqu’il frôle son mamelon.

Il finit par ne plus résister, tournant sa tête tout en obligeant celle de son amour à se lever vers la sienne, éclipsant ses lèvres des siennes dans un baiser fougueux, empli de désir. Il commence par simplement poser ses lèvres, pour ensuite les ouvrir et laisser poindre ses dents, mordillant la lèvre du bas, puis celle du haut. Sa langue fait son apparition, donnant des petits coups comme pour demander pardon du mauvais traitement qu’elles ont subit, mais c’est une petite traitre, car tout ce qu’elle fait est d’en profiter pour s’immiscer entre elles et voler la saveur de la caverne humide. Un gémissement de contentement se fait entendre, mais Kiyu ne saurait dire s’il vient de lui ou de Ristuka.

Son corps suit, se tournant pour faire face à Ritsu, la main sur sa hanche passant sous son chandail pour y caresser la peau tendre et veloutée. Il veut plus de ce corps appétissant, plus de ses caresses timides. Il veut se perdre dans un monde empli seulement de sensation et le faire découvrir à Ritsuka. Sa jambe se soulève, passant entre celle de son homme pour coller leurs deux corps, créant une friction plus grande, plus présente. Sa main dans le dos descend jusqu’au milieu des reins de son amour, les doigts écarquillés à cause du membre félin qui commence exactement au même endroit qu’ou est sa main. Elle appuie un peu plus fort, forçant son bassin à s’approcher du sien, à sentir son sexe dur par sa faute. Dans sa gorge se forme un ronronnement de plaisir tandis qu’une boule de chaleur grandit rapidement partout dans son corps, n’oubliant aucun endroit sur son passage.

Je souris aussitôt alors que je l’écoute me questionner, mon visage enfouit faiblement dans le creux de son cou. Il sentait bon. Ma main qui s’affairait à caresser légèrement son entre-jambe remonta sur son torse, un soupire me parvenant aux oreilles.

'' Hmn?.. Oui, j’ai bien dormi… '' dis-je tout en lui embrassant l’épiderme de sa gorge, ressentant un peu les battements de son cœur contre ma paume de main.

Mon oreille gauche se tourna vers sa voix qui s’éleva.

'' ….. Rien… je faisais juste te…. regarder '', répondis-je en souriant contre son cou.

La main de mon amoureux contre mon dos eut tôt fait de m’arracher un doux ronronnement tout en arquant le dos sous ces caresses, mes doigts taquinant sans vraiment y penser l’élastique de son sous-vêtement pour les glisser sous celui-ci. J’entendis bien sûr le grognement de déception de Kiyura, le voyant frissonner par la suite.

Il fut plus réactif ensuite, me faisant tourner la tête pour presser ses lèvres aux miennes et j’agitai ma queue féline fébrilement malgré moi, geignant faiblement aux mordillements contre mes lèvres. Sa langue se fit aussi sentir et je le laissai m’embrasser plus en profondeur, rougissant à ce baiser qui me fit gémir aussitôt timidement, ma main qui fut poser sur son torse remonta le long de celui-ci pour se positionner contre son épaule que je caressai.

Par la suite, la main de mon amoureux descendit jusqu’à mon membre félin et mes reins pour rapprocher nos bassins, me faisant frissonner agréablement au niveau de mon échine.

'' … hng.. ''

Son entre-jambe pour le moins… dur me fit rougir à nouveau, mes lèvres happant les siennes tandis que nos corps furent plus collés que précédemment dû à sa main dans le bas de mon dos. Je bougeai un peu mes hanches faiblement, glissant ma main de libre contre son dos en gardant les paupières closent sous la gêne.

'' … ah… '' gémis-je à peine, brisant le baiser alors que mes lèvres restèrent entre-ouverte, le souffle un peu plus lourd que précédemment sous le petit plaisir qui affluait vers le bas lentement.

Je dirigeai mes oreilles vers l’arrière de mon crâne tout en frôlant les lèvres de Kiyura des miennes, ma main qui fut contre son dos se retirant pour aller se loger contre son aine, y caressant la peau de mon pouce.

Lorsque leurs lèvres se quittent, il va chuchoter dans l’oreille de son amour.

-Hmm tu regardes avec les mains à présent?

Un petit baiser près de l’oreille avant qu’il ne continue.

-Ça tombe bien, moi aussi.

La respiration plus rapide de Ritsuka est imité par la sienne tandis que les muscles sursautent, se contractent sous son toucher, la délicate caresse du pouce aussi martyrisant qu’une salle de torture.

De son coté, il ne reste pas immobile, profitant du moment pour onduler légèrement des hanches, créant une friction des plus agréables. Du moins pour lui. Une grognement discret sort de sa bouche avant qu’il n’attaque la nuque de Ritsuka de long et mouillé coup de langue. Il aspire l’humidité qu’il laisse sur son passage, créant très volontairement des marques le long de la jugulaire. D’un coup de tête, il oblige Ritsuka a pivoté la sienne pour s’attaquer de la même façon à sa nuque, remontant plus haut cette fois-ci, jusqu’à la mâchoire qu’il caresse du bout des lèvres pour rejoindre à nouveau la bouche de son amour.

Comme dit précédemment, ses mains observent de façon singulière le corps de son amour. Au début, elles sont douces, touchant à peine l’épiderme du bout des doigts. Mais rapidement, il veut plus, son cœur battant de plus en plus fort, propulsant le sang dans son sexe.

-Hmmmm…

Sa main droite commence à pétrir la tendre peau entre les cotes et la hanche, remontant vers le mamelon qu’il pince adroitement, le roulant entre le pouce et l’index avant de le relâcher et passer sa main entre les pectoraux et descendre jusqu’au pantalon de son amour. L’index et le majeur écartent l’élastique qui retient le pantalon en place, n’allant pas très loin, mais suffisamment pour aguicher Ritsuka.

Celle de gauche ne fait que passer sous le corps de son partenaire pour aller lui masser tendrement la peau aussi soyeuse qu’une soierie du Mekong entre les omoplates, essayant de le détendre malgré son attaque agressive.

Les coups de langue contre ma jugulaire me fit gémir discrètement, arquant un peu le dos en voulant me coller un peu plus contre lui, or, je sentis ma peau se faire aspirer, ce qui m'arracha plusieurs picotements étranges, ainsi que de légers frissons le long de ma nuque. Nuque qui subit aussitôt le même traitement, ma respiration devenant un peu plus courte, mais lourde à la fois.

Il revînt enfin vers mes lèvres auquelles s'y pressèrent les siennes pour un baiser qui me fit sourire faiblement. Je ne pus m'empêcher de gigoter et glousser discrètement malgré moi alors que ses mains effleuraient mon épiderme : j'étais très sensible et chatouilleux.

Je ronronnai un peu en sentant sa main caresser un peu plus durement ma taille, mes dents mordillant par moment ses lèvres avant de lâcher un rapide gémissement lorsque mon mamelon fut pincer, mes pommettes prenant une teinte cramoisie lentement.

'' ah... hm '', fis-je en frissonnant, arquant un peu le dos.

La main se retira vite-fait pour descendre jusqu'à mon pantalon qui fut abaissé faiblement, mon corps étant parcouru aussitôt de petits frissons. Je décollai mes lèvres des siennes en tentant de reprendre mon souffle, ma langue venant se presser contre sa lèvre inférieure quelques secondes et, par la suite, je posai timidement mes mains contre son torse pour lui caresser la peau, mes paumes de mains passant par dessus ses mamelons à divers reprises avant de soulever un peu mon bassin en gémissant discrètement.

'' .. Kiyuu'.. '' dis-je en lui embrassant les lèvres, l'excitation continuant de grimper peu à peu même s'il ne me touchait plus vraiment, hormis sa main entre mes omoplates qui me faisait ronronner doucement.

Kiyu décide qu’il y a trop de tissu entre leur deux corps et qu’il doit y remédier immédiatement. De gestes précis, il retire les vêtements de son amour et son propre boxer, frissonnant lorsque leurs peaux se touchent enfin entièrement. Il reprend sa place initiale, voulant, suppliant mentalement pour que les mains de son ange le caresse à nouveau, ses bouts de chair érigés par l’excitation.

Les siennes ne s’arrêtent pas un instant. Du bout des doigts, il chatouille délicatement le torse de son amour, découvrant les moindres valons, courbes ou lignes plus fermes. Même s’il est plutot petit, Ritsu reste un homme avec des muscles d’homme. C’est ce qui l’attire chez lui. Sa bouche décide de suivre le même parcours que ses doigts, descendant toujours plus bas. Il embrasse amoureusement le contour des pectoraux avant de prendre un bout de chair plus foncé entre ses lèvres et l’aspirer taquinement. Il continue le long des cotes, les mordillant plus brutalement, comme pour le punir d’être trop ou peut-être pas assez réactif. Mais son but est autre. Plus au centre, plus bas et plus… excitant.

Ses dents viennent tirer la peau qui est sur l’os de la hanche, la relachant lorsqu’elle ne peut pas aller plus loin. Il recommence son manège tout au long de l’os jusqu’à ce qu’il soit près du membre de son amour. D’un souffle, il passe par-dessus, l’embrassant au passage, mais ne s’y attardant pas. Non, il préfère s’amuser de l’autre coté et jouer avec l,extérieur de la hanche en léchant et mordant, descendant aussi sur la cuisse. Subtilement, il passe à l’intérieur de la jambe et à petit baiser, s’approche tranquillement du membre qui l’intéresse le plus en ce moment. Sa langue pointe entre ses lèvres, une de ses mains prenant appuie sur le matelas pendant que l’autre maintient les hanches en place. Simplement de savoir le plaisir qu’il va prodiguer à son amour le comble d’une émotion sans nom. Il glisse une première fois sur cette peau si savoureuse de toute sa longueur avant de recommencer comme s’il léchait un cornet de crème glacée, humant au parfum unique et exquis.

Il jete un coup d'oeil vers le haut, admirant l'expression de son amour. C'était... parfait.

Je frissonnai rapidement tandis qu'il retira nos vêtements l'un après l'autre, mes mains se retirant de sur son torse par le fait même, puis, je les reposai à leur amplacement initiale. Mes caresses reprirent donc sur cette épiderme chaude et douce, y laissant par moment frôler lentement le bout de mes ongles.

Or, Kiyura sembla décider de se rendre actif avec ses lèvres, puisqu'il se mit à les glisser le long de mon corps pour s'arrêter quelques secondes de mes pectoraux, des frissons me parcourant aussitôt la peau, surtout lorsqu'il aspira l'un de mes mamelons entre ses lèvres.

'' a-ahn... ''

Je rougit rapidement, ma queue balayant le dessus du matelas sous mon corps alors que les dents de mon amoureux se pressèrent dans ma peau au niveau de mes côtes, m'arrachant ainsi un gémissement perdu entre la douleur et le frisson de plaisir qui m'hérissa le poils des bras. Je m'affairai à lui caresser un peu la nuque, mes pommettes tirant de plus en plus dans le rouge au moment où il mordilla et tira à l'aide de ses dents ma peau, m'excitant aussitôt.

Je n'osai pas regarder, mes oreilles s'agitant faiblement tandis qu'il embrassa ma peau maintes fois en évitant mon sexe. Je ne pus m'empêcher de frémir, gémissant discrètement sous les baisers et les coups de langue qui ne semblèrent pas s'arrêter.

'' .. ahn... b-baka... '' murmurais-je en fermant les yeux, sentant mon membre se gonffler sous tous ces baisers aguicheurs et je penchai aussitôt la tête vers l'arrière en arquant mon dos au moment où je sentis sa langue me lécher sur la longueur plusieurs fois, inspirant rapidement par mes lèvres, '' O-oh... hng.. '' gémis-je en fermant mes paupières, le suppliant un peu mentalement pour qu'il cesse de jouer ainsi.

Bon, il me taquinait depuis peut-être seulement deux minutes, mais tout de même.

Ma queue féline se courba légèrement contre ma jambe sous l'excitation, mes lèvres étouffant un faible gémissement. Moi qui avait apprit à ne pas y aller lentement avec Kiyura, j'étais un peu mélangé qu'il soit si... lent.

Kiyura frissonne aux réactions de son Ritsuka, essayant d’immobiliser ses hanches de façon à le torturer un peu plus.

Pour une fois qu’il veut prendre son temps, qu’il veut faire supplier le jeune homme d’augmenter ses caresses. Habituellement, il devient tout simplement fou des gémissements de Ritsuka et perd le contrôle, chose qui ne lui est arrivé qu’avec une seule autre personne.

Du bout de la langue, il trace un chemin au gré de sa volonté tout au long du sexe de plus en plus dur de son amour, appuyant plus fortement sur les zones plus sensibles. Il fait le tour du gland deux fois avant de complètement relâcher cette barre de chair tendre et chaude et remonter pour éclipser les lèvres de Ritsuka des siennes, l’embrassant avec fougue tout en ondulant le corps.

-Hmmm Ritsu. Dis-moi ce que tu veux.

La friction l’excite grandement, ses muscles roulant sous sa peau. Heureusement pour lui qu’il est habitué à ce type d’émotion et qu’il a un minimum de contrôle. Il descend la bouche et va mordiller la nuque de son amour, murmurant à nouveau.

-Je veux que tu me dises exactement ce que tu veux que je te… hmmm… fasse.

Il ondule des hanches, frottant son sexe contre celui de son amoureux, frémissant au contact chaud.

Il voudrait tellement se perdre dans Ritsuka, oublier le monde extérieur pour se fondre, pour fusionner son âme avec celui de son amour. N’être plus qu’un.

À cette simple pensée, son sexe tressaillit, se gonflant pour devenir aussi dure qu’une barre d’acier. Il laisse un gémissement passer sur sa langue et s’échapper d’entre ses lèvres, retournant capturer celles de son partenaire. Ses mains glissent des hanches jusqu’aux cotes, les doigts se refermant sur cette chair tant désirée. Il essaie de passer le bras derrière le dos, de coller encore plus fougueusement leur corps, mais y arrive3 difficilement vu leur position. Il règle le problème et basculant sur le coté, Ristu toujours face à lui, mais le dos libre. Ses jambes entourent celle de son amour, sa main libre descendant le long de la colonne de Ritsu pour s’arrêter juste au dessus du membre félin.

Je grognai faiblement lorsque ses paumes de mains empêchèrent mes hanches de se mouvoir contre son gré, ma respiration se faisant haletante depuis quelques secondes déjà. Mes yeux se roulèrent quelque peu dans leurs orbites tandis que je sentis cette langue aguicheuse glisser le long de ma verge, mes paupières de refermant rapidement.

‘’ A-ahn….. bon sanng… ‘’ gémis-je en voulant bouger des hanches, en vain.

Je le sentis faire quelques mouvements et ce fut ses lèvres qui vinrent éclipser les miennes pour un long baiser qui me fit frissonner, mes mains coulant jusqu’à ses omoplates pour le coller à moi du mieux que je le pus.

‘’ .. han… ‘’

Son corps contre le mien me fit rougir aussitôt, les yeux toujours clos alors que je jouai avec sa langue, le laissant dominer la danse, faute de ne jamais arriver à glisser ma langue entre ses lèvres. Il n’aimait visiblement pas que je prenne le dessus, alors bon.

‘’ Hmmm oh… ah… ‘’ fis-je en sentant ses dents mordiller mon épiderme au niveau de ma nuque, des frissons me parcourant aussitôt l’échine sous ces murmures.

Lui dire ce que je voulais? Mes pommettes prirent une teinte écarlate après qu’il eut fini de parler, une de mes oreilles tressaillant.

Je crus avoir manquer quelques secondes de la vie réel en m’étant perdu dans mes pensées, puisque lorsque j’ouvris les paupières à nouveau, j’étais déjà sur le flanc, les jambes de mon amoureux entrelacées aux miennes. Le gémissement de Kiyura me fit gémir à mon tour dans le baiser, mon dos se cambrant faiblement en sentant la main près de ma queue féline.

‘’ …. Je…. Ahn.. hmm… ‘’ je frissonnai en refermant mes paupières sous les ondulations et les frictions de nos sexes, mes ongles creusant un peu dans la peau des omoplates de mon homme, ‘’ Uhn… Je veux le faire… ‘’ bafouillais-je rapidement tout en brisant le baiser pour aller embrasser l’épaule de Kiyura et y mordiller l’épiderme.

J'avais peur d'aller si loin, mais en même temps.... Kiyura ne risquait pas de vouloir me blesser, et cet acte semblait être plaisant, non...?

-Faire… Hnnnn… Faire quoi Ritsuka?

Sa voix est aussi douce et sensuelle qu’un morceau de soie. Il a l’impression que les dents qui le mordillent lui envoient mille petits chocs électriques partout dans le corps, sa respiration devenant plus longue et lourde. Sa main au dessus des globes de chair du plus petit homme se crispe et colle plus parfaitement leur corps tandis que ses hanches entament un mouvement d’allé et retour pour que leur sexe se touche de façon appuyée et excitante. Ses doigts glissent entre la peau douce et ferme, allant taquiner une entrée frétillante.

Il s’imagine déjà plonger en lui, perdu dans un monde de plaisir si intense qu’il en oublie de respirer et son cœur bat encore plus rapidement si c’est possible. Si rapidement qu’il aurait craint l’explosion s’il n’avait pas été concentré à donner de petits baisers papillons partout sur les paupières, les joues et ensuite les lèvres de son amoureux.

-Je t’aime.

Avec lenteur, il reprend le dessus, glissant sa main le long de la cuisse pour la soulever et l’obliger à se croiser sur son dos. Sa langue pointe et s’enfonce dans l’orifice buccal de l’autre, un gémissement s’échappant au goût particulier qui excite ses papilles. Le goût unique de Ritsuka.

Son cœur manque un battement lorsqu’à nouveau, il cambre le bassin, frottant son sexe complètement dur à l’autre. Sa main redescend le long de la cuisse jusqu’à la hanche qu’elle masse et caresse du bout des doigts.

Il finit par décoller un peu leur torse en grognant pratiquement de douleur, sa main allant se refermer sur leur membre, n’en faisant pas complètement le tour, mais arrivant tout de même à ce qu’ils augmentent le contact et la friction. Ses hanches bougent, son sexe allant dans sa main et contre le sexe de Ritsu en doublant pratiquement de volume. De sentir le souffle de son amoureux, d’entendre son cœur battre à un rythme effréné, de le savoir aussi perdu dans le plaisir que lui l’amenait dans un autre niveau du monde des sensations.

Son bras qui est appuyé contre le matelas pour ne pas laisser tout le poids de son corps sur celui de son amoureux fléchit lentement, permettant à sa bouche d’aller se refermer sur un des mamelons érigés et sensibles de Ritsu. Il y donne un petit coup de langue avant que ses dents ne le tirent vers le haut pour le relâcher subitement.

-Ritsu.

Je soupirai d’aise longuement et plusieurs fois en sentant les ondulations des reins de mon homme, mes lèvres restant entre ouvertes sous les frissons que ce geste me procurait, ‘’ Hnn ah.. Kiyu… ‘’ soufflais-je tout en fermant les paupières sous les baisers papillons, ceux-ci m’arrachant de petits frissons le long de ma colonne vertébrale. Ses mots me firent rougir, mes mains lui caressant le dos à nouveau, ‘’ Je.. je t’aime aussi… ‘’ dis-je d’une voix très basse, à peine audible.

Il redressa ma jambe pour le passer derrière son dos et mes joues prirent une couleur plus insistante, sa langue jouant avec la mienne me faisant aussitôt gémir discrètement sous la sensation à l’intérieur de ma bouche, ‘’ Hnf ahn ‘’ sa main vînt caresser et masser ma hanche, un ronronnement plutôt audible se faisant entendre de ma part alors que j’ondulai un peu du bassin à mon tour, de petits gémissements s’échappant d’entre mes lèvres.

La main de Kiyura autour de nous me fit perdre la tête lentement et je la penchait vers l’arrière, le souffle haletant, ‘’ O-oh.. ahh… Kiyu… uhhn hmm… ‘’ gémis-je avant de pincer mes lèvres ensemble, mes ongles glissant sensuellement le long de son épiderme sur son dos.

Je n’eus pas le temps de me préparer mentalement que ses dents vinrent emprisonner l’un de mes mamelons, m’arrachant aussitôt par le fait même un couinement de surprise et de plaisir, ‘’ Ah! Ouh hmm ‘’ fis-je en cambrant les reins rapidement, mes orteils se crispant sous les frissons qui longeait ma peau chaude. Je sentis une petite goute de sueur couler le long de ma tempe très faiblement, mes paupières s’entre ouvrant pour poser mes prunelles remplient de désir et de nervosité dans celles de mon amoureux.

‘’ Ahn.. Kiyura… hmmm… ‘’ dis-je avant de les refermer, ma queue s’amusant à se recroqueviller et se dérouler au rythme des va-et-vient contre nos verges, ‘’ Han… c’est tr-… uhnnn ahm…. ‘’ soufflais-je en gémissant, mon estomac me chatouillant agréablement. Je ne savais pas ce qui arrivait une fois que l’on ferait l’acte, mais la sensation était plus qu’agréable en ce moment, ‘’ Je… je veux qu’on ahn! ‘’ je mordis mes lèvres en retenant un couinement de plaisir, sentant mon sexe laisser laisser échapper un petit liquide sous l’excitation, mais pas celle de la jouissance, ‘’ Uhnn Kiyura ahn… ah… je veux… ‘’ gémis-je en gardant les paupières closes.

Les ongles contre sa peau lui arrachent un frisson incontrôlable ainsi qu’un gémissement long et fort. Il adorait lorsque son partenaire se montrait félin et légèrement agressif, lorsqu’il y avait des réactions spontanées montrant l’excitation réelle. Il adorait tout simplement tout de Ristuka et plus il en découvrait, plus il le voulait. Mais pas sans le consentement clair de son amour.

Il s’attaque à l’autre mamelon avant de relever les yeux pour fixer ses prunelles rouges dans celles si brillantes de son amoureux qu’elles en devenaient or. Il n’avait pas le choix, Ritsuka lui parlait, ou du moins, il essayait. Le coin de sa lèvre s’étire, son esprit reprenant contrôle sur son corps alors qu’il remonte le corps pour lancer un regard charmeur à son homme.

-Dis-le, Rits. Je veux l’entendre.

Sa voix n’est qu’un chuchotement, mais résonne dans la pièce, hypnotique. Il roule les yeux en fermant les paupières, un frémissement d’excitation soulevant chaque poil de son corps alors que son amoureux semble perdre la tête. La chaleur dans sa main lui indique qu’il va bientôt jouir et à contrecœur, il arrête son mouvement, relâchant les organes durs et tendres.

Mais ce n’est pas pour autant qu’il stoppe tout mouvement, sa main glissant sur la hanche de son amour, caressant du bout du doigt la cuisse tandis que son regard descend sur ses lèvres avant de recroiser à nouveau ses yeux si magnifiques. Son cœur manque quelques battements, trop émerveillé par l’expression, les joues rougies et la respiration haletante de son amoureux. Et c’est lui qui en est la cause. Quelle magnifique réaction.

Il n’en revient toujours pas. Comment avait-il réussi à conquérir et se faire aimer d’un être aussi incroyable que ce petit félin frémissant entre ses bras? Comment, lui, le mec désillusionné sur l’amour, était-il tombé dans les filets de l’amour avec une facilité si grande? Qu’importait. Car tout ce qui comptait pour le moment était ce qu’ils allaient faire, partager et vivre… ensemble. Il allait être son premier… et souhaitait aussi plus que tout être l’unique. Ritsuka méritait tout ce qu’il y avait de mieux à offrir et il espérait, suppliait de pouvoir le lui donner.

Car en ce moment, l’amour était plus fort que tout.

Sa main repasse sur la cuisse, mais au lieu de revenir à sa place initiale, elle prend un autre chemin, celui des chairs tendres et fermes de Ritsuka.

-Tu veux qu’on quoi mon ange?

Il déglutit alors que son doigt se fraie un chemin entre les chairs, allant taquiner cet endroit interdit et pourtant tant voulu.

Retour au 'il'. Haha)

Ritsuka croisa le regard charmeur de Kiyura alors qu'il gémit fébrilement, roulant des yeux sous ses paupières closes lorsque leur sexe furent relâcher, lui arracha par ce fait une plainte.

'' Hmm..... ''

Il tenta de se calmer, les paroles de son amoureux lui arrivant à ses oreilles qui frémirent à leur tour, le souffle rapide. Un doigt taquin vînt près de son orifice, faisant aussitôt arquer le dos de l'hybride sous la surprise, gémissant tout de même.

'' Je.. '' souffla-t-il, serrant un peu les draps entre ses doigts, anxieux, '' ... Je veux qu'on fasse l'Amour '', dit-il d'un coup, les pommettes rougies.

Il l'avait finalement dit, son cœur se mettant à battre rapidement alors qu'il rouvrit ses yeux pour regarder Kiyura, le regard embué de désir.

Il en avait envie, mais mine de rien, cela lui faisait peur autant que cela l'intriguait. Il ferma ses paupières en reposant sa tête contre l'oreiller, tentant de se préparer mentalement. Ils allaient le faire.. Il frissonna à
cette idée, le souffle un peu rapide.



(Envie de faire des textes moins longs. Du coup, moins de temps pour les faire. Haha! )

(Parfait pour moi, ca va être plus facile répondre comme ca aussi.)

Il aurait enfoncé une partie de son doigt si Rits n’avait pas ouvert les yeux. S’il ne lui avait pas montré toutes ses angoisses avant de fermer à nouveau les yeux. Son propre cœur battait la chamade, mais il arrivait quand même à se contrôler.

Lentement, il retire son doigt, prenant appui sur sa main pour pouvoir caresser la joue de son amoureux de l’autre.

-Ca va aller, tu vas voir. On va le faire à ton rythme.

Il va y arriver, même si cela faisait des siècles qu’il n’avait pas été aussi excité. Il pose doucement ses lèvres contre celles de son amour, frissonnant au contact. De petits vas et vients se font sur cette bouche, ses lèvres caressant les autres avant que sa langue ne pointe pour les chatouiller.

Lentement, il reprend sa position initiale, sa main retournant entre les cuisses de son ange pour lui frôler langoureusement le sexe avant de descendre.

Son doigt fait le tour de l’entré, sachant qu’il ne pourrait pas aller très loin sans lubrifiant, mais voulant quand même montrer à son homme que ce n’était pas épeurant et qu’il allait y aller doucement. Il l’enfonce lentement jusqu’à la première phalange, faisant de doux et lents petits cercles, son regard ne se détachant pas une seule fois du visage de Rits, voulant savoir si ce qu’il fait, il le fait bien.

Ritsuka frissonna en sentant le doigt se retirer, se trouvant un peu.. vide sur le coup. Il rouvrit ses paupières pour croiser les prunelles de Kiyura en se calmant peu à peu sous la main qui le caressa à la joue, un sourire ornant délicatement ses lèvres.

'' Je t'aime.. '' souffla-t-il en frémissant au contact des lèvres de son amoureux contre les siennes, refermant les yeux pour lui répondre, le cœur gonflé d'amour pour cet homme.

Il cambra les reins au moment où la main aventureuse de Kiyura frôla son membre, lui arrachant par le fait même un petit gémissement de sa part.

Le doigt taquin près de son orifice le fit gigoter discrètement, enroulant ses bras autour de son homme en pinçant les lèvres, grognant au moment où la phalange fut en lui, sa respiration devenant un peu plus rapide sur le coup.

'' Hmn.. '' l'hybride caressa distraitement la nuque de son amoureux avant de bouger des hanches après un bon moment, impatient malgré tout de savoir ce qu'il ressentira en faisant l'amour avec son homme.

Le doigt était excitant maintenant, puisqu'il était détendu, mais.. cela ne procurait pas grand chose, mise-à-part de l'anticipation et de l'excitation.

Aussitot qu'il sent que son amour est plus à l'aise, plus détendu, Kiyu fait des cercles plus grands, sa bouche ne quittant pas le visage de son amour, cheminant le long de sa machoire pour chuchoter à son oreille.

- Moi aussi mon chaton.

Il retire lentement son doigt, sa poitrine vibrante de mécontentement. Mais, il lui faut autre chose. Surtout pour son homme. Lentement, à contrecoeur, il se sépare de l'autre corps chaud et accueillant, se tournant vers sa table de chevet quelques secondes. Il y sort une petite bouteille de lubrifiant chaud, ses gestes précipités trahissant sa hate de retourner auprès de son homme. Lorsqu'il revient, il éclipse ses lèvres des siennes comme un désespéré, comme si cela faisait une éternité alors qu'il ne s'était même pas passé une minute. Salivant à l'idée de parcourir ce corps délicieux, il glisse la langue le long de la gorge, aspirant la pomme d'Adam en frémissant. Ses mains ne restent pas inactives, l'une d'entre elle déposant du gel sur les doigts de l'autre avant de lancer la bouteille quelque part dans le lit. Elle remonte le long du ventre de son amour pendant que celle lubrifié retourne à sa place initiale, entre les cuisses de Rits. Il lui mordille la clavicule, attentif aux moindres signes négatifs ou positifs de son chaton.

Lentement, à nouveau, le doigt s'enfonce, mais cette fois-ci, un peu plus profondément, son geste sur et doux. Il gémit en roulant des yeux, voulant déjà se perdre dans les profondeurs moilleuses de Rits.

-Merde... Rits...

Son corps réagit à celui de son amour, frémissant des orteils jusqu'à la pointe de ses cheveux, le plus gros du choc se logeant dans son sexe tendu.